petit histoire fantastique

En exclusivité juste pour vous chers membre de mon alliance mère et wing, joueur de sg-univers, je vais vous faire partagé un petit texte de ma création.
j'attends vos commentaires


la révélation


Le jour se levait sur le palais du roi Xi Tira seigneur de ces contrées. Un serviteur vint réveiller son souverain. La journée s'annonçait ensoleillée. Les parfums du jardin royal embaumaient l'atmosphère. Xi Tira mettait toujours du temps à se lever. Certains s'étaient fait couper la tête par leur seigneur juste pour l'avoir mal réveillé. Une multitude de serviteurs envahirent la chambre royale sachant le maître sorti de son sommeil pour le laver et l'habiller. C'était un grand jour pour le roi. Une grande campagne militaire se préparait contre son éternel ennemi, son voisin situé au nord nommé Arit Qi. Les généraux étaient très sûrs d'eux. Ils annonçaient une victoire écrasante. Les espions avaient rapporté des informations sur la faiblesse de leurs ennemis de toujours. Son voisin n'avait plus d'or dans ses caisses et son armée était réduite au minimum. Le roi Xi Tira avait décidé exceptionnellement d'être à la tête de son armée pour enfin voir ses souhaits se réaliser. Son père avait été assassiné lâchement par le père d'Arit Qi. L'orphelin n'avait pas pu se venger de ce dernier, il mourut dans un accident de chasse. Xi Tira avait transféré sa vengeance sur le fils. Sa vie était basée sur cela. Sa femme l'attendait dans la grande salle habillée comme à son habitude de sa robe bleue et de son diadème serti d'une multitude d'améthystes. Son mari avait revêtu son armure brillant de mille feux. Il salua sa reine et s'assit à ses côtés entouré de tous les pique-assiettes composant sa cour. Il avait eu le choix entre pas mal de nobles voulant devenir son beau-père. Mais après de longues réflexions, son futur beau-père avait été le plus convainquant. Il lui avait cédé des terres comme dot et une assistance militaire forte d'un millier d'homme. N'étant pas porté sur les galipettes, il ne voyait pas trop l'utilité de sa femme à part lui faire un héritier. Pour l'instant, il n'avait pas réussi à féconder sa compagne. Mais il avait le temps. Tout ce beau monde mangeait dans un vacarme assourdissant. Les serviteurs couraient à gauche et à droite pour satisfaire les convives. Une bonne humeur régnait dans la salle. On ne parlait que de la victoire prochaine de l'armée royale. Le souverain allait partir après le repas passer ses troupes en revue dans la caserne du château, puis les soldats allèrent se préparer pour partir dans le nord. Tous les vassaux du roi étaient venus prêter main forte accompagnés de leurs soldats. Arrivé à la caserne, le roi regarda avec ses généraux la stratégie pour les batailles à venir et l'effectif de l'armée. Tout était étudié au millimètre près. Il sortit de la salle de réunion satisfait. La campagne pouvait commencer. Il retourna auprès de sa reine pour lui faire ses adieux. Elle était triste du départ de son mari. Elle lui demanda d'être prudent. Il ne comprenait pas l'attachement de sa femme envers lui. Il la considérait presque comme du mobilier. Il lui fit un chaste baiser et partit. Voilà enfin le moment de vérité arrivé. Son rêve allait être exaucé. Accompagné par des milliers d'hommes, le roi traversa ses terres, acclamé par ses sujets. Plus les jours avançaient, plus il se rapprochait de son but. Un jour, il vit au loin la première ville ennemie. Un siège serait inévitable, mais grâce à ses charpentiers, les catapultes en viendraient à bout très vite. Arrivés près de la ville, ils constatèrent tous que la cité était vide. Il ne restait plus que les corbeaux tournant autour. Les champs avaient brûlé . Il subodorait que les greniers étaient vides. Ça commençait mal. Il avait prévu de piller la nourriture. L'armée avait le strict minimum pour la nourriture et allait devoir se passer de rations entières. Les soldats prirent position dans la ville. Ils fouillèrent à la recherche de valeurs ou de nourriture. Les habitants n'avaient laissé que les murs de leurs maisons. Des éclaireurs rapportèrent au roi que toutes les villes aux alentours étaient dans le même état. Les généraux et leur chef suprême décidèrent de foncer directement sur le palais royal de leurs ennemis en espérant trouver des vivres sur place. Le moral au beau fixe malgré ce mauvais départ, les généraux et le roi escortés par leurs bataillons partirent à l'aube. Deux jours plus tard, un défilé se présenta à l'armée. Ne pouvant passer autre part, les guerriers s'engagèrent sur le chemin. Quand tous les soldats furent dans le défilé, des cornes sonnèrent de toutes parts. Puis des troncs d'arbres tombèrent de la falaise et les bataillons furent divisés. Beaucoup de soldats trépassèrent. Puis d'autres arbres ainsi que des pierres achevèrent la plupart des soldats. Le roi paniqua et décida de sonner la retraite. Mais il était trop tard. Il ne restait plus grand chose de la glorieuse armée royale. Les survivants furent achevés par des hommes dévalant la pente. Les généraux s'enfuirent les uns après les autres. Le roi craignant pour sa vie, s'enfonça dans la forêt la plus proche. Après quelques kilomètres, son cheval tomba. Le destrier avait reçu une blessure mortelle pendant la bataille, il n'avait plus la force de continuer et laissa son cavalier utiliser ses deux jambes. On pouvait entendre au loin les cris d'agonie des soldats n'ayant pas trépassé. Voilà le fier suzerain moins bien loti que l'un de ses serviteurs. Il abandonna sa lourde armure, la cacha et continua à pied. Il trouva une cabane de chasseur et décida d'y passer la nuit. Il lui restait quelques vivres mais il ne pouvait survivre bien longtemps. La plupart des vivres étaient restées dans les charrettes de ravitaillement. Il prit possession d'un lit et s'endormit. Toute la nuit, il fut habité de cauchemars. Il se réveilla en sursaut . Il faisait déjà jour. Il prit un morceau de pain et le mangea machinalement. Soudain, la porte s'ouvrit. Un homme d'âge mûr entra. Une barbe brune lui mangeait le visage. Ses cheveux lui tombaient sur la nuque. Il dirigea son regard vers le roi.
-Salut jeune homme, déclara le nouveau venu.
-Salut, répondit instinctivement le roi.
-J'ai deux lapins, veux-tu partager avec moi ?
-Oui, je veux bien.
Apparemment, cet homme ne reconnaissait pas le roi. Heureusement pour ce dernier, déjà les odeurs de lapin montèrent aux narines du roi. Pour parfaire son personnage de simple chasseur, il questionna son nouveau compagnon :
-Quelles sont les nouvelles l'ami?
-Une grande bataille s'est déroulée au défilé, répondit le chasseur. Nous avons donné une bonne leçon à l'armée royale. Ce sale roi, Xi Tira ne reviendra pas de sitôt
-C'est bien fait pour lui, feignant la haine contre lui-même, il est vrai qu'il nous à maltraité plus d'une fois.
-Tu l’as dit l'ami, je n’espère pas le revoir avant bien des années .
L'homme lui servit du lapin et ils mangèrent en silence. Le chasseur lui proposa un verre de vin. Après avoir bien mangé, le chasseur reprit la conversation :
-Ce que le roi ne savait pas c'est que notre roi est parti. Certaines rumeurs disaient qu'il était mort. Depuis, c'est un foin pas possible. Tous les nobles se battent pour le trône. Nous avons pris notre indépendance pendant qu'ils regardaient ailleurs. Pour l'instant, nous sommes trois régions à s'être mises ensemble pour mieux nous défendre. Notre force réside dans le non-respect des codes de chevalerie et d'avoir obligé toutes personnes valides à combattre.
Le roi n'en croyait pas ses oreilles. Son armée s'était fait battre par des paysans. Il ne pouvait pas tomber plus bas dans le déshonneur. l'homme prit congé du roi et lui souhaita bonne chance dans sa chasse. Le voilà de nouveau seul. Comment ses espions ont pu passer à côté de cette information. A son retour, il ferait fouetter ces incompétents. Pour l'instant, la priorité, c'était de trouver assez de vivres pour entrer au palais. Il décida de chasser et de faire boucaner la viande. Les jours passaient. Une routine s'installait. Le matin il allait chasser et l'après midi, il faisait ses réserves.

Un jour, il se trouvait sur un rocher en train de rêvasser. Il entendit quelqu’un parler :
-Je mangerais bien un lapin, déclara la voix inconnue. Il se retourna et vit un loup. Il tomba du rocher. Il devait rêver. Pourtant, il n'avait que l'animal aux alentours. Il pensa que avec sa solitude, il avait des voix. Il remonta sur son rocher et observa mieux le loup. Le prédateur le regarda dans les yeux. Le roi était prêt pour un affrontement.
-Ne fais pas le sourd, je sais que tu m'entends railla le loup. Xi Tira se boucha les oreilles.
- Je te parle dans ton esprit, tu es obligé de m'entendre.
Mais qui es-tu messire loup ! questionna le roi. De toute façon tu me comprendras pas je dois rêver. Les loups, ça ne parle pas..
- Je suis un druide qui a préféré devenir un loup que de rester parmi les hommes. Je n'ai plus supporté les désirs superficielles de mes anciens congénères. Xi Tira se dit que, fou pour fou,autant écouter ce qu'avait à dire le loup. Ça faisait longtemps qu'il n'avait parlé à quelqu'un.
-Je t’écoute messire loup. Que veux-tu de moi. ? Vas-tu me manger ?
Non, bien au contraire, je veux t'aider. Reprenant la totalité de son esprit, Xi Tira se demanda comment son royaume allait.
-Je pense que tu veux savoir ce qui se passe dans ton royaume, proposa le loup.
-Comment tu sais ce que je pense? Interrogea Xi Tira
-Je peux attraper les pensées des gens, pouvoir de druide, veux tu savoir ?
-Oui, dit moi messire loup. Comment mes gens vont sans moi ?
- Pas trop mal. L'intendant a pris le relais, ta femme est partie à ta recherche, tous tes généraux de pacotille, tes soi-disant loyaux guerriers ont trouvé pleins d'excuses pour ne pas partir à ta recherche. Triste sir, te voilà bien seul. Le loup rit bien fort et le roi se sentit comme écartelé par un troupeau de vaches. Personne vraiment personne ne voulait le retrouver, lui que tout le monde respectait et craignait. Il se retrouvait perdu dans une forêt ennemie à chasser tel un paysan. Bonne leçon d'humilité. Sa femme venait à son secours. Il n'aurait jamais pensé cela.
- Je pourrais régler ton problème mais je vais te demander un service.
-Lequel, répondit son interlocuteur.
-Je te le dirai pas tant que tu n'aies pas accepté mon contrat. Pour tout te dire, tu n'as pas vraiment le choix. Si tu continues sur la même lancée, ton royaume va sombrer dans le chaos. Tu laisseras un pays en ruine pour ton fils.
-Je prendrai les meilleurs conseillers du monde et je deviendrai un bon roi.
- Tu n'a pas compris, tu n'auras pas d'héritiers ; ton royaume risque une guerre civile.
- Ma femme est stérile, je m'en doutais. Je vais prendre une autre femme.
- C'est pas ta femme qui est stérile.
- Je suis stérile alors?
- Non, tu n'es pas stérile bien au contraire. J'ai la solution
Le roi réfléchit à la proposition du loup. Il lui fallait un héritier. Il était près à mourir pour cela. Il se demandait pourquoi il n'avait pas d'enfant. Il aurait bien répudié sa femme mais il aurait trop perdu dans l'affaire. Ça faisait cinq ans qu'il était avec sa femme. Il se résigna à accepter l'offre du druide.
- Je suis d'accord d'écouter tes conseils mais si tu essayes de me berner, gare à toi, prévint le roi.
-Tu reviendras dans un an, jour pour jour. Si mes conseils ne marchent pas, ce qui m'étonnerait, je t'en donnerais d'autres et chaque année s’il le faut jusqu’au moment où ton royaume aura un héritier. Je ne manque jamais à ma parole. Je vais te dire ton problème. Tu t'aimes trop, tu es complètement obsédé par ta vengeance, voilà une chose que nous, les animaux ne comprenons pas. Est-ce que les familles d'une biche mangé par un loup vont se
venger? Non . Même si un homme tue un loup, la meute ne va pas se venger. Ça t'a apporté quoi toute cette haine? Rien. Tu vois mais tu n'observes pas. Tu entends mais tu n'écoutes pas. Ou tu ne veux pas écouter. Ta femme, par exemple, elle t'aime sincèrement et toi que fais-tu? Tu la traites pire qu'une servante. Pourtant,combien de fois elle t'a averti sur la loyauté de tes sujets. Mais toi, tu n’écoutes pas. Pauvre roi de pacotille ! Honore ta femme comme un mari devrait le faire. Écoute et observe sans appréhension, oublie cette vengeance, tu perds ton temps et ton argent. N’affame pas ton peuple par des guerres ridicules. Tu auras une très bonne popularité et surtout un héritier en suivant mes conseils. Ta vengeance te rend stérile et le peu de plaisir que tu donnes à ta femme n'arrange rien. Voilà, je vais retourner à mes occupations. J'espère que tu suivras mes conseils ou tu cours à ta perte. N’oublie pas notre rendez-vous.
Sur ces dernières paroles, le loup se dirigea dans la forêt. Il fit vingt mètres puis se retourna :
-J'oubliais, ta femme sera là dans un jour. Fais ce que tu dois faire avec elle. Elle attend que ça, ajouta l'animal.

Sa silhouette s'enfonça dans le feuillage touffu des grands arbres. Il resta deux heurs à méditer sur le discours du loup. Il analysa ses dires. Il dut admettre que le loup avait raison. Il rassembla ses réserves en attendant son épouse. Il chercha au fond de lui de l'amour pour sa dulcinée. Il l'aimait, c'était certain mais enfoui dans un coin obscur de son cœur. Il avait fermé les portes à ce sentiment. Pourquoi? Parce que l'amour pour une autre personne que son père ou lui-même était considéré comme une faiblesse. Il mit un moment à enlever toutes les barrières et tous les murs qu'il avait érigés. Il s'endormit comme un bébé revenu à la cabane. Il fit un rêve, tous ses généraux étaient autour de lui armés d'épées. Leurs visages transpiraient la haine. Ni une, ni deux, il les occit. Le soleil le réveilla gentiment. Il se leva de son lit. Il se sentait bien. il avait plus qu'à attendre sa reine. Le druide n'avait pas menti. Quand le soleil fut au zénith, il aperçut une silhouette au loin qui s’approchait peu à peu. Il reconnut sa femme sur un cheval blanc accompagnée d'un étalon noir. Il alla la rejoindre. Il voyait différemment maintenant. Il devait admettre qu'elle était belle avec son éternelle robe bleue. Elle n'avait pas son diadème et ses cheveux roux tombaient librement sur ses épaules. Elle n'avait pas coiffé sa chevelure depuis quelques jours. Ses cheveux étaient tout ébouriffés ce qui lui donnait un air de sauvageonne. Ses yeux verts le regardaient avec un grand soulagement. Ses bras l'enlacèrent fortement. Puis la reine le regarda dans les yeux. Elle vit un changement à travers les yeux de son époux. Les yeux sont le miroir de l'âme paraît-il. Ses rêves venaient d'être exaucés. Pour l'instant, elle ne voulait pas savoir comment. Elle colla ses lèvres sur celles de son roi. Il capitula devant l'assaut de sa dulcinée. Il aurait pu dire qu'il la voyait pour la première fois. Ses sentiments trop longtemps enfermés remontaient à la surface. Ses yeux s'étaient ouverts et ses oreilles étaient prêtes pour écouter. Sans avoir parlé, les deux amants allèrent dans la cabane de chasseur et firent des galipettes autant de fois que leur corps le pouvait. Après de nombreux assauts, le roi posa sa tête sur le sein royal de son épouse et s'endormit profondément. Ariana mit du temps à s'endormir contrairement à Xi Tira. Elle avait prié plusieurs fois Souka, déesse de l'amour et Poliettre, dieu du changement pour que ce moment se concrétise. Toutes ces années d'attente et de prières avaient porté ces fruits. Ils n'avaient jamais dormit dans le même lit. Le roi se réveilla le premier. Il prépara le déjeuner. Il sortit de la cabane pour voir le temps qu'il faisait. Il sentit la chaleur matinal du soleil et entendre le chant des oiseaux de la forêt. Il resta vingt minutes à regarder dans le vide en réfléchissant à tout ce qui c'est passé depuis son départ de compagne. Tellement il était absorbé par ses pensées qu'il n'entendit pas sa reine se lever et s'approcher de lui. Elle le prit dans ses bras, il sentit les seins d'Ariana contre son dos. Ils restèrent enlacés pendant un bon moment. On aurait pu dire que
ses deux personnes venaient de se rencontrer. Ils mangèrent pour reprendre des forces après cette nuit folie. Le couple alla batifoler dans la rivière avec comme témoins les vieux arbres. Ayant bien profité des bienfaits nettoyant de l'eau, ils s'habillèrent et partir en direction du palais royal. Sur le chemin du retour, la reine raconta au roi ce qui s'était passé pendant son absence. Il le savait mais comment expliquer qu'un loup lui avait parlé. Elle l'aurait pris pour un fou. Il lui raconta ses déboires dans le défilé et sa vie de chasseur. Après cinq jours de voyage, les deux tourtereaux arrivèrent au palais. Ils passèrent par une petite porte pour éviter un assassinat. L'intendant pourrait voir une menace pour ses nouvelles obligations. Certains généraux voulaient le remplacer par leur fils ou eux-mêmes. Mais tant que le roi n'était pas déclaré mort, rien ne pouvait être entrepris. Ils rejoignirent leurs chambres respectives pour changer et enlever la poussière du voyage. Après ce merveilleux nettoyage et un peu de repos, ils allèrent la main dans la main à la salle du trône. L'intendant siégeait sur le siège royal, en pleine discussion avec des notables. Son visage se figea en voyant le couple royal. Il laissa sa place et le roi prit place. Il était enfin de retour. Il reprit le contrôle de son royaume. Il remit de l'ordre en une semaine . Il reçut les rapports d'espionnage. Son ennemi juré avait repris le pouvoir. Il décida de lui envoyer une trêve. Ce dernier accepta très rapidement. Dès les affaires les plus importantes réglées, il organisa une grande fête où il déclara à la foule qu'il allait faire une grande joute. Tout le monde pouvait participer et que ça se passerait dans trois jours. La nouvelle se répandit comme traînée de poudre. Toutes les joutes qui se respectaient avaient une grosse récompense pour les gagnants.Beaucoup de paysans courageux et quelques fils cadets de nobles répondirent à l'appel. Après trois jours et deux nuits d'épreuves, huit paysans et deux nobles se firent remarquer par leur courage, leurs forces et leur dextérité. Quelques uns trépassèrent violemment. Le roi fit signe aux dix gagnants de venir devant la tribune royale. Après les coups de trompette et les présentations par les crieurs, les noms des dix valeureux gagnants.
- J'ai décidé d'octroyer aux gagnants les places de mes généraux dans mon armée, déclara Xi Tira. Mes actuels généraux ayant failli dans leur devoir deviendront des serviteurs dans vos familles pendant toute leur vie. Le peuple avait l'impression d'être dans un rêve. Un paysan chef de guerre était une première dans ce royaume. Les soldats royaux prévenus de l'annonce du roi se saisirent des généraux déchus. Ils leur mirent une chaîne au pied avec un gros boulet. La première phase du plan était effectuée. Après un mois, tous les dissidents étaient écartés du pouvoir ou surveillés de très près. Des familles de paysans se retrouvèrent avec un noble comme serviteur. Cela avait monté la popularité de leur seigneur. Il suivit l'exemple du peuple du chasseur et obligea ses sujets au service militaire pour tous les hommes valides. Il permit aux femmes de faire de même mais sans obligation. Ses idées de conquêtes furent totalement abandonnées. Son peuple se protégeait tout seul des attaques extérieures. Il garda juste deux cents soldats professionnels pour protéger son palais. Il perdit un peu de pouvoir, mais il gagna de la loyauté. Sa femme était de plus en plus malade. Des vertiges, des nausées et ça lui arrivait de renvoyer son dîner dans les sanitaires. Xi Tira appela son médecin pour la guérir. Tout inquiet, il attendait le diagnostic. Le médecin ausculta la reine. Avec un grand sourire, il lui annonça que cette maladie ne se soignait pas. Mais que dans neuf mois, il aurait un héritier. La bonne humeur suite à la nouvelle fut extrêmement contagieuse. Même ses sujets étaient contents pour leur roi. Neuf mois plus tard, la reine accoucha de jumeaux, un garçon et une fille. La naissance royal se répandit dans tout le royaume et au delà. Une grande fête fut organisée et tous les rois et ambassadeurs furent invités. Xi Tira fut pendant cette année un bon roi. Il était à l'écoute de son peuple et de sa femme. Il observait les besoins de son entourage.

Les jours passaient dans la joie et la bonne humeur. Le rendez-vous avec le loup s'approchait. Une semaine avant le jour dit, Xi Tira prépara son voyage. Il partit de bon matin avec son étalon. Déguisé en paysan, pour ne pas se faire arrêter par les indépendantistes. Arrivé à côté du ruisseau, il s'assit sur le rocher et attendit. Tout était calme. Il pouvait entendre le vent dans les feuilles et les oiseaux chanter. Submergé par tous ces bruits, il n'entendit pas le loup arriver. Le canidé but au ruisseau et lui envoya un jet d'eau. Le roi se retourna et vit l'animal. Il inclina la tête pour le saluer, le loup fit de même.
- Alors, as- tu suivi mes conseils? déclara le druide.
- Oui, répondit Xi Tire. A la lettre, j'ai maintenant un héritier et un royaume sain. Alors quel est ton marché ? Je t'ai apporté de l'or. J'espère que ça te suffira.
Que veux-tu que je fasse avec de l'or ? répliqua le loup. J'ai tout ce qu’il me faut autour de moi. Ce qu’il me faut, c'est un compagnon. Je vais te métamorphoser en loup pendant trois cents jours de l'année. Cinq jours par an, tu pourras revoir ta femme et tes enfants.
Le roi vit avec horreur sa morphologie se transformer petit à petit en canidé. Après dix minutes, il était totalement un loup.
- Il faut que j'avertisse ma femme, supplia le roi-loup, nouvellement transformé.
*
-Tu risques de te faire tuer par tes propres sujets avant même d'arriver à ton palais. Je vais aller personnellement lui dire. Attends- moi là.
Le druide reprit sa forme d'humain, prit le cheval du roi et partit. Xi Tira resta dix jours à errer dans la forêt, puis le druide revint en loup.
-Ta femme a accepté un marché avec moi, commença le nouvel arrivant. Dans quinze ans, ta femme et ton fils partiront tuer mon pire ennemi. J'ai promis à ta compagne que vous seriez à nouveau réunis toute l'année, s’ils accomplissaient leur quête,
Quinze années passèrent, les enfants royaux étaient devenus beaux et forts. Le roi avait pleinement profité de ses jours de permission. Deux autres enfants naquirent pendant ce temps. La reine et son premier-né partirent de bon matin pour réaliser la mission du druide. Après un voyage de deux jours, ils arrivèrent dans un marécage. La demeure du druide ne devait pas se trouver loin. Plus ils avançaient, plus l'obscurité prenait du terrain. Ils durent laisser leurs chevaux car ils allaient plus vite a pied qu'avec leurs montures. Ayant marché quelques heures, ils découvrirent leur objectif. Leur cible cueillait des plantes diverses. En s'approchant, le prince trébucha. Le druide se retourna, vit la reine et le prince. Le prince se releva, sortit son arme et attaqua. La reine fit de même, mais plus lentement. Malgré son âge, le druide sortit une dague rapidement, esquiva l'assaut. Entre temps, il réussit à prendre son bâton et asséna un coup au flanc du prince puis à la tête. Le prince un peu sonné ne put contrer un coup de dague à son bras. Profitant que sa cible soit concentrée sur le prince, la reine le transperça avec son épée courte. La quête était accomplie. Le prince, encore dans les choux, sourit à sa mère. Il était content ; ses parents allaient êtres enfin réunis. En partant, la tueuse de druide s'appropria l'amulette du cadavre pour prouver l'accomplissement de la quête. Les deux gagnants laissèrent leur victime aux habitants du marécage. Quelques kilomètres plus loin, le prince tomba sans raison dans l'inconscience. Sa mère s'agenouilla pour ausculter et trouver la cause de cet évanouissement. Elle regarda en premier la blessure faite par la dague. Elle vit avec horreur la peau autour de la blessure qui était devenue noire. L'arme devait être empoisonnée. La reine le prit sur son dos. Les chevaux n’étaient plus très loin. Arrivée près des animaux, elle mit son fils sur son cheval, l'attacha à la selle. Étant sur son cheval, la reine prit les rênes de cheval princier et partit. La blessure s'aggravait. Son bras était devenu complètement noir. Les chevaux galopèrent tout du long du voyage. Dès son arrivée, la souveraine ordonna au garde d'aller chercher le médecin royal. Des serviteurs arrivèrent et emmenèrent le prince à sa chambre. L'homme de science vint le plus vite possible au chevet du prince. Mais il était déjà trop tard. Son patient avait trépassé. Tout le royaume, apprenant la nouvelle, fut fort triste. Après des funérailles grandioses, la reine reprit la route pour rejoindre son mari et le druide-loup. Elle laissa le royaume à sa fille. Elle était impatiente, après ces années d'attente, de retrouver son roi. Son mari allait reprendre sa place sur le trône et tout allait rentrer dans l'ordre. Le druide et Xi Tira l'attendaient la reine sous leurs formes de loup. Le druide s'avança vers elle :
-Alors, tu as réussi la quête questionna-t-il ?
- Oui, répondit- elle mais pour une lourde perte. Le prince est mort.
- J'en suis désolé mais c'est la vie. Prouve-moi que tu as réussi.
- Je t'ai apporté son amulette.
La reine lui tendit le bijou et le druide satisfait prononça des paroles dans une langue oubliée. La monarque se métamorphosa en louve. Étonnée, elle se regarda puis regarda le druide :
- Ce n'est pas le marché, s'indigna-t-elle.
- Vous êtes à nouveau réunis non ? répliqua le druide.
- Oui mais je le voyais pas comme cela. Tu joues sur les mots.
Je te garantis que vous serez plus heureux en loup qu'en humain. Je vous quitte je vous laisse entre amoureux. Merci de ta compagnie Xi Tira.
Le druide partit en laissant le couple royal. Le royaume resta aux mains de la princesse. Elle prit comme époux l'un des généraux paysans. Le peuple l'aimait bien et elle s'entoura d'une garde composée exclusivement de femmes. Xi Tira et Ariana vécurent heureux dans leur forme de loup.
Le druide leur avait laissé la permission pour revenir cinq jours par an revoir leurs enfants dans la forme d'humain.

oué trop bien cette histoire faudrai pensé a faire un livre non mais sérieu vraiment bien l'histoire bravo et bonne continuation

SUPER !!!

Une autre !!

continu comme ca

ouiap une suite serai bien mais c'est joli bien poser

ton histoir est patienante et trés interessante je te tire chapeau là ,j'éspere qu'on aura l'honneur de lire d'autres histoires aussi fantastiques

Très bien, fait gaffe tes phrases sont courtes

je n'avait pas remarqué. Je l'ai fait à la basse manuscrite ment, c'est peux êtres pour ça

Oui franchement elle est vachement bien cette histoire bravo

Moi j'en ai une d'écrit mais elle a un rapport avec le jeux psp monster hunter portable 2G.

crée un topic pour nous faire partagé ta prose

Hisoire, pas prose mdr. Oui c'est d'accord.

trop long je l'ai pas encor lut (la flemme)

Ba franchement tu devrait c bien

Effectivement, je doit avouer que ça ce laisse lire facilement, au départ on ce dit que sa vas être long et au final on en redemande.

Félicitation a notre auteur, je suis sans doute comme le reste des lecteurs dans l'attente d'une autre nouvelle, vivement la prochaine !!!!!!!!!!